Après cela, le pèlerin se dirige en direction de Safa. Dès qu’il se trouve à proximité de Safa, il récite la ayah (verset du Coran) qui suit :
«INNA SAFA WA-L-MARWATA MIN CHA’AIRI ALLAHI, FAMAN HAJJA-l-BAYTA AWI ‘TAMARA FALA JOUNAHA ‘ALEYHI AN YATAWAFA BIHIMA, WA MAN TATAWA’A KHAYRAN FA INNA ALLAHA CHAKIROUN ‘ALIM».
Sens approché «SAFA et MARWA sont vraiment parmi les lieux sacrés d’ALLAH. Quiconque fait le pèlerinage à la Maison (Sacrée) ou fait l’OMRA ne commet pas de péché en faisant le va-et-vient entre ces deux monts. Et quiconque fait de son propre gré une bonne œuvre, alors ALLAH est Reconnaissant, Omniscient».
Le haj (pèlerin) dit ensuite : «NABDAOU BIMA BADAA ALLAHOU BIHI». Sens approché : « je débute par ce qu’ ALLAH a cité en premier lieu ».
Ensuite, le pèlerin débute par le mont SAFA : ainsi il le gravit de sorte qu’il voit la KA’BA, il va dans sa direction et prononce la formule :
«ALLAHOU AKBAR, ALLLAHOU AKBAR, ALLAHOU AKBAR. LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAHOU, LAHOU AL-MOULK, WA LAHOU-L-HAMD, YOUHYI WAYOUMIT, WA HOUWA ‘ALA KOULLI CHAY’IN QADIR, LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAH, ANJAZA WA’DAH, WA NASSARA ‘ABDAH, WA HAZAMA-L-AHZABA WAHDAH».
Sens approché :
« Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand. Il n’y a pas dedieu à part Allah, Seul, sans associé, à Lui appartient la Royauté et à Lui la louange, Il donne la vie et donne la mort, et Il est Capable de toutes choses. Il n’y a pas de dieu à part Allah, Seul, sans associé. Il a réalisé Sa promesse, accordé la victoire à Son serviteur et a vaincu toutes les factions Seul. »
Puis, le pèlerin lève ses mains et effectue les dou’as qu’il désire avec la permission d’ALLAH. Il répète ceci 3 fois d’affilée en prononçant à nouveau la formule vue précédemment et en invoquant des dou’as entre deux.
Après cela, le pèlerin descend du mont de Safa pour se rendre au mont de Marwa (en marchant) en effectuant des dou’as le long de ce trajet. Dès que le pèlerin atteint le premier repère (une lumière de couleur verte), il doit hâter le pas pour arriver au second repère (une lumière verte également). A ce moment-là (dès qu’il arrive au 2nd repère), le pèlerin peut remarcher normalement jusqu’à atteindre le mont de Marwa.
Le haj (pèlerin) le gravit et effectue la même chose qu’au moment où il était à Safa en allant dans la direction de la Ka’ba et en disant, comme précédemment, la formule :
« ALLAHOU AKBAR, ALLLAHOU AKBAR, ALLAHOU AKBAR. LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAHOU, LAHOU AL-MOULK, WA LAHOU-L-HAMD, YOUHYI WAYOUMIT, WA HOUWA ‘ALA KOULLI CHAY’IN QADIR, LA ILAHA ILLA-LLAHOU WAHDAHOU LA CHARIKA LAH, ANJAZA WA’DAH, WA NASSARA ‘ABDAH, WA HAZAMA-L-AHZABA WAHDAH».
Le pèlerin fera aussi des dou’as entre deux. Le premier trajet (Chawt) est alors accompli.
Ensuite, il redescend du mont Marwa pour se rendre au mont Safa en hâtant sa marche entre les deux lumières vertes (les repères). Lorsqu’il est sur le mont de Safa, le haj (pèlerin) réitère les actions faites lors de la 1ère fois : il accomplit ainsi le 2nd trajet (Chawt).
Le pèlerin fera, avec l’aide d’ALLAH, 7 trajets (Chawt). L’ultime trajet se clôturera sur le mont de Marwa.
Il faut savoir que la Ayah (verset) « INNA S-SAFA WA-L-MARWATA… » ne se lit qu’au moment où le pèlerin se rapproche du mont Safa pour la 1ère fois avant d’entamer le SA’I. Il ne faut pas non plus la relire à chaque passage par le mont Safa ni Marwa. Idem pour la parole : « ABDAOU BIMA…».
Le Sa’i n’a pas de dou’a en particulier : le pèlerin peut donc dire la dou’a qu’il veut incha ALLAH. Il est rapporté tout de même une dou’a que disaient les compagnons :
« ALLAHOUMA-GHFIR WA RHAM, INNAKA ANTA-L-A’ZOU-L-AKRAM »
Quand le haj (pèlerin) clôture les 7 trajets (Chawt), il se coupe un peu les cheveux. Si le temps entre la Omra et le Hadj peut laisser le temps aux cheveux de repousser, alors le pèlerin les rasera incha ALLAH.
Le pèlerin vient de terminer sa Omra. Il se désacralise donc par la permission d’ALLAH.